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Au cours de six décennies de création, Antonio Recalacti (1937-2022) a fait une infidélité à la peinture.
De 1990 à 1996, il délaisse le pinceau pour se confronter un temps à la dureté du marbre et créer de grandes sculptures abstraites, mais aussi pour s’emparer de la fragilité d’un autre matériau, la terre cuite.

Il s’installe d’abord dans l’atelier San Giorgio d’Albisola où il réalise en moins d’une année plus de 800 pièces originales et uniques.

Blessés, vandalisés, percés, déformés, chez Recalcati, "les vases sont les drames d’un art céramique catapulté dans la négation de l’utilitaire.”
L’artiste s’engage dans un jeu d’équilibre précaire – entre respect de la tradition et démarche destructive – pour affirmer les possibilités d’expression des objets.

Cette production intense est immédiatement exposée à la Galerie de France (1991) et à la galerie Karsten Greve de Cologne (1992), ainsi que dans plusieurs musées, qui font des acquisitions : Musée Sprengel de Hanovre ; Musée Ludwig de Cologne ; Lehmbruck Musée de Duisburg ; Glaskasten Musée de la Sculpture de Marl ; Musée International de la Céramique de Faenza.
 


L’un de ces vases, acheté par le Fonds d’Art Contemporain de la Ville de Paris, a aussi été exposé dans l’atelier d’Antoine Bourdelle, au Musée Bourdelle (2021). Nous présentons aujourd’hui ces vases en partenariat avec la collection de la galerie Alain Le Gaillard. Galerie de France, catalogue de l’exposition Antonio Recalcati - Terra Cotta 1990/1991 - Texte Dieter Ronte

 

En 1996-1997, Antonio Recalcati rejoint Ceramica Gatti pour y façonner de surprenantes compositions murales, proches du bijou.

Cet atelier ouvert en 1928, est le plus ancien atelier de la ville de Faenza, centre international de la céramique depuis plus de sept siècles.

Sans cesse stimulé par des collaborations avec des artistes et designers du monde entier, il est connu pour ses majoliques polies à l’acide, technique que Recalcati a employée dans la création d’œuvres aux reflets métallisés et irisés.

Légende de l'image :

Antonio Recalcati, Sans titre, 1997

Majolique polie à l'acide, 41 x 61 x 18 cm

Pièce unique​​

Exposition du 14 janvier au 5 avril 2025

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