Mao To Laï (1937?-2001)
Lire le texte d'introduction à l'oeuvre de Mao dans le catalogue de l'exposition JACQUES / MAO / MARYAN : ICI
Né au Vietnam à une date incertaine (1937 ?), sous le nom de Max Tolaï, il travaille très jeune, probablement comme docker, et apprend
la technique du dessin à l’encre de chine dans un atelier de fabrication d’ombrelles.
Enfant, il est devenu sourd, touché par la violente déflagration d’une bombe. Mais d’autres versions racontent qu’il a été atteint d’une grave infection mal soignée durant son enfance, ou bien sur le bateau durant son périple vers la France.
Arrivé à Paris vers 18 ans à la fin des années 1950, il se met très vite à la peinture à l’huile, s’essayant à des paysages de rue et de verdure. Il signe alors "Tolet", du nom qui lui a été attribué, sans doute, par l’administration française.
Durant la période 1963-1973, pour subvenir à ses besoins, il travaille aux Halles de Paris, tout en continuant à peindre, et en signant désormais MAO.
Au milieu des années 1970, il quitte Paris et part s'installer dans le Sud-Ouest de la France, où il décède en 2001.
EXPOSITIONS
En 1969-1970, Mao To Laï expose à la galerie Claude Levin (avec Jacques Grinberg, Fernand Teyssier et Quilici), ainsi que dans des
« clubs » culturels en Allemagne et en Norvège.
Puis, dans les années 1970, son amie Cérès Franco l'expose à plusieurs reprises dans sa galerie L’OEil de Boeuf à Paris, à la galerie Ivan Spence à Ibizza en Espagne (où les autorités censurent et ferment l'exposition) et à la Petite Galerie de Rio de Janeiro au Brésil, aux côtés d’artistes tels que Corneille, Michel Macréau, Yvon Taillandier, Hugh Weiss...
Dans les années 1980-1990, des expositions personnelles se tiennent à la Closerie des Lilas à Paris, à la MJC de Carcassonne (Mémoire d’images), et au siège social du Midi Libre à
Narbonne (Déchets publics, exposition avec des toiles des années 1960-70, censurées alors par la préfecture, comme elles l’avaient
été en 1973).
Après son décès en 2001, ses oeuvres sont présentées par la galerie Polad-Hardouin (Paris) ainsi que dans les expositions de la collection Cérès Franco récemment devenue musée (Montolieu).